Secteur Saint-Seurin

Basilique Saint-Seurin - Église Saint-Ferdinand - Église Saint-Bruno

La porte s'ouvre
sur une vie nouvelle

Funérailles

Organiser des funérailles à Saint-Seurin, Saint-Bruno ou Saint-Ferdinand à Bordeaux

Responsable: Hélène Beroud

prêtre accompagnateur: Abbé Laurent Dubosc

Se rassembler à l’église pour des funérailles chrétiennes, c’est faire mémoire du Christ, mort et ressuscité qui a promis une vie sans fin à ceux  qui ont foi en cette espérance

Une équipe d’accompagnement des familles en deuil

Elle participe, au côté des prêtres de la paroisse à la pastorale des funérailles.
Sa mission est :

  • D’accorder un temps de rencontre aux familles ou proches du défunt,
  • De préparer avec elles la célébration des funérailles,
  • De participer à la célébration, présidée (chaque fois que possible) par un prêtre.

Déroulement de la célébration

L’entrée en célébration.

Le défunt et les participants sont accueillis par le célébrant et par les membres de l’équipe des funérailles.
Des témoignages peuvent être dits.
Des gestes peuvent être accomplis sur le cercueil (rite de la lumière, rite de la croix, dépose de fleurs…)

L’écoute de la Parole : Dieu nous parle.

Nous faisons lecture de textes choisis avec la famille (une lecture, un psaume, un évangile).
Nous écoutons l’homélie du prêtre (ou le commentaire du célébrant) suivie d’un temps de méditation.

Nous parlons à Dieu.

Nous lui confions les intentions de prières pour le défunt, pour son entourage et pour l’Église.
Cette « prière universelle » est préparée avec les proches du défunt.
Nous récitons la prière que Jésus lui-même nous a apprise, « le Notre Père ».

Dernier Adieu.

Le défunt est confié à Dieu.
Par différents gestes, celui de l’Aspersion et de l’Encensement, l’Église honore le corps du défunt et implore la miséricorde de Dieu.
Enfin, c’est vers Marie, notre Mère du Ciel que nous nous tournons avant le départ vers le cimetière.

Textes, chants et prières

Nous proposons quelques textes de la Bible (d’autres choix, dans la Bible, sont possibles).

Il y aura une quête durant la célébration.

Par votre offrande vous participerez au fonctionnement de la paroisse et à ses missions.

 

page mise à jour le 28/09/2023

Contactez-nous

Ce sont les Pompes funèbres qui contactent le secrétariat pour fixer le jour et l’heure.

Secrétariat Presbytère de Saint-Seurin – Saint-Ferdinand – Saint-Bruno

38 rue Rodrigues Péreire   
Tél : 05 56 48 22 08  Fax : 05 56 48 83 20 
courriel : saint-seurin[at]neuf.fr

Dire « A Dieu »

Lecture du Livre d’Isaïe (Is 25, 6a. 7-9)

Le jour viendra où le Seigneur, Dieu de l’univers, préparera pour tous les peuples un festin sur sa montagne. Il enlèvera le voile de deuil qui enveloppait tous les peuples et le linceul qui couvrait toutes les nations. Il détruira la mort pour toujours. Le Seigneur essuiera les larmes de tous les visages et, par toute la terre, il effacera l’humiliation de son peuple ; c’est lui qui l’a promis. Et ce jour-là, on dira : « Voici notre Dieu, en lui nous espérions et il nous a sauvés ; c’est lui le Seigneur, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés ! »

Lecture du Livre de la Sagesse (Sg 2, 23 ; 3, 1-6.9)

Dieu a créé l’homme pour une existence impérissable, il a fait de lui une image de ce qu’il est en lui-même. La vie des justes est dans la main de Dieu, aucun tourment n’a de prise sur eux. Celui qui ne réfléchit pas, s’est imaginé qu’ils étaient morts ; leur départ de ce monde a passé pour un malheur ; quand ils nous ont quittés, on les croyait anéantis, alors qu’ils sont dans la paix. Aux yeux des hommes, ils subissaient un châtiment mais, par leur espérance, ils avaient déjà l’immortalité. Ce qu’ils ont eu à souffrir était peu de chose auprès du bonheur dont ils seront comblés, car Dieu les a mis à l’épreuve et les a reconnus dignes de lui. Comme on passe l’or au feu du creuset, il a éprouvé leur valeur ; comme un sacrifice offert sans réserve, il les a accueillis. Ceux qui mettent leur confiance dans le Seigneur comprendront la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront avec lui dans son amour car il accorde à ses élus grâce et miséricorde.

Lecture du Livre des Lamentations (Lm 3, 16-26)

J’ai oublié le bonheur, la paix a déserté mon âme ! Et j’ai dit : « Toute mon assurance a disparu avec l’espoir qui me venait du Seigneur ». Revenir sur la misère ou je m’égare, c’est de l’amertume et du poison ! Sans trêve, mon âme y revient et je la sens défaillir. Mais voici que je rappelle en mon cœur ce qui fait mon espérance : les bontés du Seigneur ne sont pas épuisées, ses miséricordes ne sont pas finies ; elles se renouvellent chaque matin car sa fidélité est inlassable. Je me dis : « Le Seigneur est mon partage, c’est pourquoi j’espère en lui ». Le Seigneur est bon pour qui se tourne vers lui, pour celui qui le recherche. C’est une bonne chose d’attendre en silence le secours du Seigneur.

Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains (Rm 6, 3-9)

Frères, nous tous qui avons été baptisés en Jésus Christ, c’est dans sa mort que nous avons été baptisés. Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi de même que le Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts. 

Car, si nous sommes déjà en communion avec lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons encore par une résurrection qui ressemblera à la sienne. Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que cet être de péché soit réduit à l’impuissance, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché.

Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Nous le savons en effet : ressuscités d’entre les morts, le Christ ne meurt plus, sur lui la mort n’a plus aucun pouvoir.

Lecture de la Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens (1 Th 4, 13-14.17d-18)

Frères, nous ne voulons pas vous laisser dans l’ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort ; il ne faut pas que vous soyez abattus comme les autres qui n’ont pas d’espérance. Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité ; de même, nous le croyons, ceux qui se sont endormis, Dieu, à cause de Jésus, les emmènera avec son Fils. Ainsi, nous serons pour toujours avec le Seigneur. Retenez ce que je viens de dire et réconfortez-vous les uns les autres.

Lecture de la Première Lettre de Saint Jean (1 Jn 3, 14.16-20)

Mes bien-aimés, parce que nous aimons nos frères, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas reste dans la mort. Voici à quoi nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans se laisser attendrir, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ? Mes enfants, nous devons aimer : non pas avec des paroles et des discours, mais par des actes et en vérité. En agissant ainsi, nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité, et devant Dieu nous aurons le cœur en paix ; notre cœur aurait beau nous accuser, Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît toutes choses.

Lecture de la Première Lettre de Saint Jean (1 Jn 4,7-10)

Mes bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour vient de Dieu. Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu et ils connaissent Dieu. Celui qui n’aime pas, ne connaît pas Dieu car Dieu est amour. Voici comment Dieu a manifesté son amour parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui. Voici à quoi se reconnaît l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés.

Psaume 22

R/.Le Seigneur est mon berger,
rien ne saurait me manquer.

ou Tu nous guidera aux sentier de vie,
Tu nous ouvriras ta maison, Seigneur.

  1. Le Seigneur est mon berger :
    je ne manque de rien.
    Sur des prés d’herbe fraîche,
    il me fait reposer.
  2. Il me mène vers les eaux tranquilles
    et me fait revivre;
    il me conduit par le juste chemin
    pour l´honneur de son nom.
  3. Si je traverse les ravins de la mort,
    je ne crains aucun mal,
    car tu es avec moi,
    ton bâton me guide et me rassure.
  4. Tu prépares la table pour moi
    devant mes ennemis ;
    tu répands le parfum sur ma tête,
    ma coupe est débordante.
  5. Grâce et bonheur m’accompagnent
    tous les jours de ma vie;
    j’habiterai la maison du Seigneur
    pour la durée de mes jours.
Psaume 23
  1. Au Seigneur, le monde et sa richesse, la terre et tous ses habitants !
  2. C’est lui qui l’a fondée sur les mers et la garde inébranlable sur les flots.
  3. Qui peut gravir la montagne du Seigneur et se tenir dans le lieu saint ?
  4. L’homme au coeur pur, aux mains innocentes, qui ne livre pas son âme aux idoles (et ne dit pas de faux serments).
  5. Il obtient, du Seigneur, la bénédiction, et de Dieu son Sauveur, la justice.
  6. Voici le peuple de ceux qui le cherchent ! Voici Jacob qui recherche ta face !
  7. Portes, levez vos frontons, + élevez-vous, portes éternelles : qu’il entre, le roi de gloire !
  8. Qui est ce roi de gloire ? + C’est le Seigneur, le fort, le vaillant, le Seigneur, le vaillant des combats.
  9. Portes, levez vos frontons, + levez-les, portes éternelles : qu’il entre, le roi de gloire !
  10. Qui donc est ce roi de gloire ? + C’est le Seigneur, Dieu de l’univers ; c’est lui, le roi de gloire.
Psaume 129
  1. Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
  2. Seigneur, écoute mon appel ! * Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière !
  3. Si tu retiens les fautes, Seigneur Seigneur, qui subsistera ? *
  4. Mais près de toi se trouve le pardon pour que l’homme te craigne.
  5. J’espère le Seigneur de toute mon âme ; * je l’espère, et j’attends sa parole.
  6. Mon âme attend le Seigneur plus qu’un veilleur ne guette l’aurore. * Plus qu’un veilleur ne guette l’aurore,
  7. Attends le Seigneur, Israël. Oui, près du Seigneur, est l’amour ; près de lui, abonde le rachat. *
  8. C’est lui qui rachètera Israël de toutes ses fautes.
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu (Mt 11,25-28)

En ce temps-là, Jésus prit la parole :
« Père, Seigneur du ciel et de la terre,
je proclame ta louange :
ce que tu as caché aux sages et aux savants,
tu l’as révélé aux tout petits.
Oui, Père. tu l’as voulu ainsi dans ta bonté.
Tout m’a été confié par mon Père ;
personne ne connaît le Fils, sinon le Père,
et personne ne connaît le Père, sinon Je Fils,
et celui à qui le Fils veut le révéler.
Venez à moi,
vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi. je vous procurerai le repos. »

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu (25, 31-46)

Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres comme le berger sépare les brebis des chèvres : il placera les brebis à sa droite et les chèvres à sa gauche.

Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Car j’avais faim et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger et vous m’avez accueilli ; j’étais nu et vous m’avez habillé ; j’étais malade et vous m’avez visité ; j’étais en prison et vous êtes venus jusqu’à moi ! ». Alors les justes lui répondront : « Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu … ? tu avais donc faim et nous t’avons nourri ? tu avais soif et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger et nous t’avons accueilli ? tu étais nu et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison … quand sommes-nous venus jusqu’à toi ? » Et le Roi leur répondra : « Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ».

Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.” Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons-nous vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?” Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces petits, à moi non plus vous ne l’avez pas fait.” Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »

Évangile de Luc (12, 35-40)

(Jésus disait à ses disciples:)
«Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis: il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour. S’il revient vers minuit ou plus tard encore et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils! «Vous le savez bien: si le maître de maison connaissait l’heure où le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts: c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.»

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc (23, 33-34.39-46.50-53)

Lorsqu’on fut arrivé au calvaire, on mit Jésus en croix avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font ». Les soldats partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort. L’un des malfaiteurs suspendus à la croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! » Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu n’as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal ». Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne ». Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis ».

Il était déjà presque midi ; l’obscurité se fit dans tout le pays jusqu’à trois heures car le soleil s’était caché. Le rideau du Temple se déchira par le milieu. Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit ». Et après avoir dit cela, il expira.

Alors arriva un membre du conseil, nommé Joseph ; c’était un homme bon et juste. Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Puis il le descendit de la croix, l’enveloppa dans un linceul et le mit dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne encore n’avait été déposé.

Évangile de Jésus Christ selon St Jean (6, 37-40)

Jésus disait à la foule : « Tous ceux que le Père me donne, viendront à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté mais pour faire la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, la volonté du Père qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés mais que je les ressuscite tous au dernier jour. Car la volonté de mon Père, c’est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui, obtienne la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour ».

Évangile de Jean (10,14-16)

Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent,

comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.

J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean (12, 24-28)

Quelques jours avant la Pâque, Jésus disait à ses disciples : « Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perd ; celui qui s’en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. Maintenant je suis bouleversé. Que puis-je dire ? Dirai-je : Père, délivre-moi de cette heure ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! Père, glorifie ton Nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore ».

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean (14, 1-6)

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure ; sinon, est-ce que je vous aurais dit : « Je pars vous préparer une place ? ». Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi ; et là où je suis, vous y serez aussi. Pour aller où je m’en vais, vous savez le chemin ». Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ? ». Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi ».

Prière Notre Père

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.

Amen

Prière Je vous salue Marie

Je vous salue, Marie pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen

Chant Sur le seuil de sa maison
  1. Sur le seuil de sa maison,
    Notre Père t’attend
    Et les bras de Dieu
    S’ouvriront pour toi
  2. Quand les portes de la vie
    S’ouvriront devant nous,
    Dans la paix de Dieu,
    Nous te reverrons.
  3. Par le sang de Jésus-Christ
    Par sa mort sur la croix,
    Le pardon de Dieu,
    Te délivrera.
  4. L’eau qui t’a donné la vie
    Lavera ton regard
    Et tes yeux verront
    Le salut de Dieu.
  5. L’eau qui t’a donné la vie
    Lavera ton regard
    Et tes yeux verront
    Le salut de Dieu.
  6. Quand viendra le dernier jour
    À l’appel du Seigneur
    Tu te lèveras
    Et tu marcheras.
  7. Comme à ton premier matin
    Brillera le soleil
    Et tu entreras
    Dans la joie de Dieu.

Fiche SL 41-1
Paroles et musique : 
© AELF – Ed Mame Chalet

Chant Celui qui aime a déjà franchi la mort

R/ Celui qui aime a déjà franchi la mort.
Rien ne pourra le séparer de l’amour du Dieu vivant.

  1. Si notre faim de la Parole
    Nourri nos corps brisés,
    Devant toi, Seigneur,
    Nous aurons le cœur en paix.
  2. Si notre soif de la lumière
    Nous a fait franchir la peur,
    Devant toi, Seigneur,
    Nous aurons le cœur en paix.
  3. Si le désir de ton visage
    Nous a fait crier ton nom,
    Devant toi, Seigneur,
    Nous aurons le cœur en paix.
  4. Si l’espérance de ta gloire
    Nous a fait tenir debout,
    Devant toi, Seigneur,
    Nous aurons le cœur en paix.
  5. Si nous avons aimé nos frères
    De tout cœur, en vérité,
    Devant toi, Seigneur,
    Nous aurons le cœur en paix.
  6. Si nous avons donné à boire
    À celui qui a soif,
    Devant toi, Seigneur,
    Nous aurons le cœur en paix.
  7. Si nous avons réchauffé l’âme
    De celui qui perdait cœur,
    Devant toi, Seigneur,
    Nous aurons le cœur en paix.
  8. Si nous avons rendu visite
    À celui qui était seul,
    Devant toi, Seigneur,
    Nous aurons le cœur en paix.
  9. Si nous avons ouvert nos portes
    À celui qu’on rejetait,
    Devant toi, Seigneur,
    Nous aurons le cœur en paix.
Lecture du livre de la Sagesse (Sg 3, 1-6.9)

Les âmes des justes sont dans la main de Dieu, aucun tourment n’a de prise sur eux. Aux yeux de l’insensé, ils ont paru mourir ; leur départ est compris comme un malheur, et leur éloignement, comme une fin : mais ils sont dans la paix. Au regard des hommes, ils ont subi un châtiment mais l’espérance de l’immortalité les comblait. Après de faibles peines, de grands bienfaits les attendent, car Dieu les a mis à l’épreuve et trouvés dignes de lui. Comme l’or au creuset, il les a éprouvés ; comme une offrande parfaite, il les accueille.

Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui. Pour ses amis, grâce et miséricorde : il visitera ses élus.

Lecture du livre de Job (Jb 19,1. 23-27a)

Job prit la parole et dit : « Ah, si seulement on écrivait mes paroles, si on les gravait sur une stèle avec un ciseau de fer et du plomb, si on les sculptait dans le roc pour toujours ! Mais je sais, moi, que mon rédempteur est vivant, que, le dernier, il se lèvera sur la poussière ; et quand bien même on m’arracherait la peau, de ma chair je verrai Dieu. Je le verrai, moi en personne, et si mes yeux le regardent, il ne sera plus un étranger. »

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (Rm 8, 14-23)

Frères, tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur ; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire : Père ! C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Puisque nous sommes ses enfants, nous sommes aussi ses héritiers : héritiers de Dieu, héritiers avec le Christ, si du moins nous souffrons avec lui pour être avec lui dans la gloire.

J’estime, en effet, qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous. En effet, la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise au pouvoir du néant, non pas de son plein gré, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l’espérance d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation, pour connaître la liberté de la gloire donnée aux enfants de Dieu. Nous le savons bien, la création tout entière gémit, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore. Et elle n’est pas seule. Nous aussi, en nous-mêmes, nous gémissons ; nous avons commencé à recevoir l’Esprit Saint, mais nous attendons notre adoption et la rédemption de notre corps.

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains  (Rm 8, 31b-35.37-39)

Frères, si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ? Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? Dieu est celui qui rend juste : alors, qui pourra condamner ? Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous : alors, qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le glaive ? Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés. J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur.

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (1 Co 15, 20-24a.25-28)

Frères, le Christ est ressuscité d’entre les morts, lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis. Car, la mort étant venue par un homme, c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. En effet, de même que tous les hommes meurent en Adam, de même c’est dans le Christ que tous recevront la vie, mais chacun à son rang : en premier, le Christ, et ensuite, lors du retour du Christ, ceux qui lui appartiennent. Alors, tout sera achevé, quand le Christ remettra le pouvoir royal à Dieu le Père. Car c’est lui qui doit régner jusqu’au jour où Dieu aura mis sous ses pieds tous ses ennemis. Et le dernier ennemi qui sera anéanti, c’est la mort, car il a tout mis sous ses pieds. Mais quand le Christ dira : « Tout est soumis désormais », c’est évidemment à l’exclusion de Celui qui lui aura soumis toutes choses. Et, quand tout sera mis sous le pouvoir du Fils, lui-même se mettra alors sous le pouvoir du Père qui lui aura tout soumis, et ainsi, Dieu sera tout en tous.

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (2 Co 5, 1.6-10)

Frères, nous le savons, même si notre corps, cette tente qui est notre demeure sur la terre, est détruit, nous avons un édifice construit par Dieu, une demeure éternelle dans les cieux qui n’est pas l’œuvre des hommes. Nous gardons toujours confiance, tout en sachant que nous demeurons loin du Seigneur, tant que nous demeurons dans ce corps ; en effet, nous cheminons dans la foi, non dans la claire vision. 

Oui, nous avons confiance, et nous voudrions plutôt quitter la demeure de ce corps pour demeurer près du Seigneur. Mais de toute manière, que nous demeurions dans ce corps ou en dehors, notre ambition, c’est de plaire au Seigneur. Car il nous faudra tous apparaître à découvert devant le tribunal du Christ, pour que chacun soit rétribué selon ce qu’il a fait, soit en bien soit en mal, pendant qu’il était dans son corps.

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (1 Co 15, 51-57)

Frères, c’est un mystère que je vous annonce : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons transformés, et cela en un instant, en un clin d’œil, quand, à la fin, la trompette retentira. Car elle retentira, et les morts ressusciteront, impérissables, et nous, nous serons transformés. Il faut en effet que cet être périssable que nous sommes revête ce qui est impérissable ; il faut que cet être mortel revête l’immortalité. Et quand cet être périssable aura revêtu ce qui est impérissable, quand cet être mortel aura revêtu l’immortalité, alors se réalisera la parole de l’Écriture : La mort a été engloutie dans la victoire. Ô Mort, où est ta victoire ? Ô Mort, où est-il, ton aiguillon ? L’aiguillon de la mort, c’est le péché ; ce qui donne force au péché, c’est la Loi. Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ.

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée (2 Tm 2, 8-13)

Bien-aimé, souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d’entre les morts, le descendant de David : voilà mon évangile. C’est pour lui que j’endure la souffrance, jusqu’à être enchaîné comme un malfaiteur. Mais on n’enchaîne pas la parole de Dieu ! C’est pourquoi je supporte tout pour ceux que Dieu a choisis, afin qu’ils obtiennent, eux aussi, le salut qui est dans le Christ Jésus, avec la gloire éternelle. 

Voici une parole digne de foi : Si nous sommes morts avec lui, avec lui nous vivrons. Si nous supportons l’épreuve, avec lui nous régnerons. Si nous le rejetons, lui aussi nous rejettera. Si nous manquons de foi, lui reste fidèle à sa parole, car il ne peut se rejeter lui-même.

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu  (Mt 5, 1-12a)

En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait : « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Marc (Mc 15, 33-39. 16, 1-6)

Jésus avait été mis en croix. Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éloï, Éloï, lema sabactani ? », ce qui se traduit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! » L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! » Mais Jésus, poussant un grand cri, expira. Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas. Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »

Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus. De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil. Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? » Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande. En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de frayeur. Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé.

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc (Lc 24, 13-35)

Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. » Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.

Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.

Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.

 

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Jean (Jn 3, 16-18)

Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Jean (Jn 11, 17-27)

À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. Comme Béthanie était tout près de Jérusalem – à une distance de quinze stades (c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) –, beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère. Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Jean (Jn 17, 1-3. 24-26)

En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie. Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.

Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. »

Psaume 26   Ma lumière et mon salut c’est le Seigneur, alléluia !

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; 

de qui aurais-je crainte ? 

Le Seigneur est le rempart de ma vie ; 

devant qui tremblerais-je ?

 

J’ai demandé une chose au Seigneur, 

la seule que je cherche :

habiter la maison du Seigneur 

tous les jours de ma vie,

pour admirer le Seigneur dans sa beauté

et m’attacher à son temple

 

Écoute, Seigneur, je t’appelle ! 

Pitié ! Réponds-moi !

Mon cœur m’a redit ta parole :

« Cherchez ma face »

C’est ta face, Seigneur, que je cherche : 

ne me cache pas ta face.

 

Mais j’en suis sûr, 

je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants.

« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; 

espère le Seigneur. »

Psaume 33 Un pauvre crie ; le Seigneur entend. Garde mon âme dans la paix, près de toi, Seigneur.

Je cherche le Seigneur, il me répond : 

de toutes mes frayeurs, il me délivre.

Qui regarde vers lui resplendira, 

sans ombre ni trouble au visage.

 

Le Seigneur entend ceux qui l’appellent : 

de toutes leurs angoisses, il les délivre.

Il est proche du cœur brisé, 

il sauve l’esprit abattu.

 

Malheur sur malheur pour le juste, 

mais le Seigneur chaque fois le délivre.

Le Seigneur rachètera ses serviteurs : 

pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge.